Car seuls les dieux ont mordu la pomme de l'amour
Tout est Brisé
Le Passeur immobile
L'Hiver a fui, l'avril est là
Seul mon trépas vous importe ?
Mourir, mourir, unique grâce !
Oh ! Quel miracle sans pareil !
Oh peine ! Oh jour du deuil profond !
Vers lui mon coeur souffrant aspire
Tu baignes mes pieds d'eau pure, mais que l'ami me lave le front !
Je marche à peine et je suis déjà loin
T'es-tu perdu ? Dois-je te conduire ?
Qui me commande de vivre ?
Sur sa croix son sang divin coula
Ne sais-tu pas quel est ce jour sacré ?
Tu vois, mon fils, l'espace ici naît du temps
Oh ! Peine ! Peine sans égale !
Lui-même ! Le voici! Voyez !
Oh! Jour des grâces sans pareilles
Montre-moi si vraiment du ciel tu es l'élu